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Paris Muscat
18 mai 2009

Post plongée et visite du souk

Samedi 16 mai...22H50. Je viens de me réveiller. J’écris cela car voila plus d’une heure que j’étais déjà couchée. Ma journée a débuté normalement. Alain travaillant, je suis allée me promener dans l hôtel. Je sais à présent m’y retrouver sans peine.
J’ai croisé un couple d’allemands dans la salle de petit déjeuner avec leurs deux enfants. C’est elle qui travaille, et lui qui fait nounou. Amusant. Je me dis que décidément, les profs ont beaucoup de disponibilités.

Je me traine à la chambre et commande un café au lait en room service. J’utilise expréssement le terme TRAINER car depuis ma séance de plongée en palmes hier, j’ai un de ces mal de chien aux mollets !!!! houuuuuhhhh !!!! Les marches deviennent vite une séance de torture. Il fait déjà super chaud dehors. Je mange un cookie et je bouquine… Puis je me dis «  allez, direction, le club de massage » où je croise l’asiatique de l’autre soir. Je ne saurai dire si elle est philippine, cambodgienne…  Et je lui parle de mes douleurs aux mollets. Elle me déconseille la séance aujourd’hui me précisant que lorsqu’elle masse elle ne chatouille pas…

Je me baigne quelques instants. J’ai oublié de mettre la crème solaire, aussi je fais très attention…Je nage à l’ombre et sors toutes les dix minutes environ. Histoire que ma fin de séjour ne se finisse pas en drame d’écrevisse ! Je suis toute seule à la piscine à cet instant alors mes questionnements fusent. Je resonge à hier et à ce groupe de femmes voilées de la tête aux pieds, laissant apparaitre seulement les yeux… Elles observaient leurs enfants qui se baignaient, mais elles n’en faisaient rien. Ne se baignent elles jamais ? Où y a-t-il des endroits spéciaux pour femmes voilées lorsqu’elles veulent nager ?

Vers 11H30 je retourne à la chambre, prends une douche, et vais bouquiner un peu. Je suis déçue de ce livre dont je m’attendais à des séances de descriptions sur les chaussures…Eh bien non…l’histoire relate simplement un homme à mon sens dépressif et agoraphobe incapable de se débrouiller tout seul dans la vie.

Puis je vais faire une sieste en mettant le réveil, pour que je sois réveillée quand mon loulou rentre. Vers 13H30, toujours personne…Alors je lui envoie un texto…ne sait on jamais…des fois qu’il se serait fait kidnapper par des vendeurs de chameaux !!! En fait, il m’avait envoyé un texto pour me prévenir, mais n’avait que la moitié de mon numéro de téléphone dans son répertoire omanais !

Quelques minutes plus tard Alain arrive. Il est rasé de près et ma foi, quand je le sniffe, ca me donne envie d’y fourrer mon nez encore !!! Trop bien depuis qu’il a acheté sa crème à raser.

Nous faisons là aussi appel au room service pour déjeuner. Ce midi c’était donc salade de thon et salade de fruits frais en dessert…Le tout pour environ 3 rials. Je n’ai même pas réussi à finir ma salade !

Puis nous faisons une sieste. Un «  deux minutes » en France dure habituellement une demie heure…là, compte tenu de la chaleur et du fait qu’il commence sa journée de labeur à 7H, c’est un peu….plus long. Nous quitterons l’appartement à 18h pour aller faire un tour au souk.

Nous marchons… Beaucoup… En temps normal, facile, sauf que là, non seulement j’ai mal à la bouche car je ne cicatrise pas super bien, mais en plus j’ai super mal aux mollets.

Le souk. De tout… Des fringues, des pitiiiiiiites chaussures, des maquillages, des chouchoux pour les cheveux, des tuniques indiennes et omanaises. De l’encens, des palettes de maquillages, des bijoux, des objets anciens etc… L’odeur est prenante. La chaleur aussi…

Les tissus sont somptueux…vraiment. Je repense à la tunique indienne vue tout au début, bleue ciel et violet, avec des bras qui ressemblent presque à des ailes de chauves souris…J’observe les bijoux aussi. J’ai quelques idées de cadeaux en tête…

Je commence à ne penser qu’à la douleur que je ressens. Ca va vite m’agacer, je le sens. Je n’ai pas spécialement envie de faire ma chieuse, mais sans déconner, j’ai super mal. Et le pire, c’est qu’il faut faire le chemin inverse à pied jusqu’à la voiture.
Au port, nous voyons le AL SAID, le yacht du sultan illuminé. Il parait qu’il ne sort pour ainsi dire jamais…Pourtant c’est un de ces tanks de mer, je ne vous raconte pas. Pareil pour ses avions…tout neufs qui ont à peine plus de 1000heures de vol… Je me dis à la fois que c’est un beau gachis… et paradoxalement qu’il paie des gens pour en prendre soin en son absence.
Mais vraiment…il est immense ce bâteau. Je préférais de loin les deux voiliers en bois foncés juste à côté. Avec un voilier, on est plus proche de la n ature, je crois.

Enfin à la voiture…trouver une pharmacie pour de l’ibuprofène devient important. Je vois bien qu’Alain fait à moité la moue, mais on en reparlera quand tu auras mal quelque part mon cœur ! Si, si… Nous nous arrêtons donc chez LULU qui est un hypermarché dans lequel nous avons fait les courses hier ou avant-hier, je ne sais déjà plus.

Et puis, la chambre…
Je me demande si le soleil m’a pas tapé un peu sur le caillou malgré tout…car je suis H.S.
Je ne dine même pas...je goutte tout au plus à la soupe de lentilles qu’à fait venir Alain et à ses légumes, et sa crème caramel…
Direction le lit… C’était il y a un peu plus d’une heure !

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Commentaires
Paris Muscat
  • Sans prétention, le journal de la vie d'un expatrié français au Sultanat d'Oman. Ecrit "au fil de l'eau" et sans relecture je prie mes fidèles lecteurs de pardonner les fautes et le style parfois un peu aléatoires.
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