Nizwa

Réveil après une bonne nuit de sommeil vers 10h. Dans la nuit de la chambre où les rideaux sont tirés, il est déjà 10H au dehors et le soleil tape comme un malade. Je crois qu’on ne lui a pas appris la modération dans ce pays.

Un petit déjeuner tranquille dans l’appartement pour nous donner des forces et nous attendons P. qui vient avec nous à Nizwa, l’ancienne capitale. Comme pour tout trajet en voiture, je dors…Certes Alain tente de me montrer des choses en chemin, mais rien n’y fait. Je dors. Nous arrivons quelques 160km plus loin…Il est environ 13H. Nous déjeunons dans ce qui de l’extérieur me semble être un bouiboui. D’ailleurs les « bouiboui » sont les uns à coté des autres, le long de la grande route ici. La carte est très « indienne ». La salle de restaurant immense, très propre, climatisée comme tout lieu ici. Je me fais la réflexion qu’une telle surface à Paris serait agencée tout autrement…le moindre mètre carré serait réfléchi afin de gagner de la place, des couverts supplémentaires. Sur la table, d’emblée une bouteille d’eau ainsi qu’un distributeur de mouchoirs. En entrée : purée de pois chiches excellente et ensuite chicken kebab pour moi. Ma foi très bon. Il faut dire que depuis le sandwich de l’avion hier soir, je n’avais rien diné d’autre, et mine de rien, l’avion, ca creuse.

Nous reprenons la route un peu encore, jusqu’au fort, bâtisse entièrement rénovée. P et moi découvrons les lieux. La visite débute par des vitrines dans lesquelles il y a de magnifiques cadenas et leurs clefs d’une part, et de très beaux bracelets d’esclave. La tenue locale des hommes aussi à une certaine époque. Ne me demandez pas quelle époque, je déteste assez l’anglais pour ne pas m’être donné la peine de lire tous les panneaux d’explications. Oui oui, je sais c’est dommage… sourire.

La prison…légèrement illuminée…et ses chaines

Les salons avec leurs tapis et leurs coussins colorés, les cuisines, le coffee shop.

Nous montons P. et moi sur les remparts, la vue y est magnifique…Il fallait au moins CA pour oublier les marches, mais surtout la chaleur étouffante. Si Alain ne trouve pas de défaut à ce pays, moi c’est tout vu. Je ne supporte pas la chaleur….Il parait qu’on s’y fait. On verra bien…

Avant de quitter le fort, nous faisons un tour pour nous désaltérer au bar. Un Pepsi max pour moi à O,15 rials soit environ 30cts d’euros… Rien ne vous surprend ? C’est encore moins cher ici, servi au café dans un endroit agréable, climatisé avec des serveurs adorables, qu’en région parisienne acheté chez Carrefour où le prix moyen de la canette est de 33cts. . . Pareil pour ce midi…7ryals… Là je vous vois venir, vous vous dites «  ben un plat du jour, normal…..quoi »…
Sauf que je vous réponds avec le sourire qu’il ne s’agissait et d’une pas que de mon repas, mais de trois, et ensuite, entrées ET plats de résistance ET boissons ET café !

Nous continuons à pied jusqu’au souk, presque désert pour ne pas dire fermé à cette heure ci. Compte tenu de la chaleur, leurs horaires sont plutôt très cool.

Visite d’un antiquaire…proposant bracelets anciens, et vieilles armes. Certes quelques jolis spécimens…mais quel crédit donner à ces objets là, lorsqu’à l’extérieur, il a oublié d’ôter l’étiquette « duty free Oman » ? Sourire …

Je reste tout autant surprise qu’hier quant à la réelle gentillesse des omanais. Que ce soit les hommes ou les femmes. On a décidément de drôles d’aprioris en France. Et je me dis avec tristesse qu’un omanais en France avec sa djellaba sera vite regardé de travers dans certains quartiers, voir agressé du regard…Ma grand-mère peut donc être rassurée, même si je me perdais, je ne me ferais en rien kidnapper pour subir quelques sévices, mais je songe plutôt à leur hospitalité et gentillesse qui feraient qu’ils me ramèneraient à l’hôtel, ou me permettraient tout au moins de téléphoner…

Ils sont fascinés par la France…

Boire, boire, boire… c’est vital ici. Je ne sais vraiment pas comment font les chameaux ! et ne me répondez pas qu’ils sont habitués ! ( Mylène, je vous vois venir sous votre laine…Non…je n’ai toujours pas croisé ces bestioles !!! mais promis, vous le saurez dès lors ! )

Je dormirai sur le retour aussi. Ca, va vous falloir faire avec. Je crois d’ailleurs que dorénavant, vous pouvez vous le noter comme un postulat de départ. EN VOITURE…ELLE DORT.

De retour à l’appartement, je laisse mon loulou vaquer à ses occupations et fais un tour à la piscine. Surprenant de se dire qu’il n y a pas de peur du froid à avoir en sortant de l’eau, tant il fait chaud à l’extérieur… La piscine est illuminée et très fréquentée, mais là aussi les gens se poussent pour ceux qui veulent vraiment nager…
J’ai regardé les prestations au club de remise en forme…Après demain matin, j’irai me faire masser.