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Paris Muscat
30 mars 2009

Trop cons...

Ce matin je me suis levé plus tôt, cinq heures quarante cinq quand même, dans l'intention de préparer un amendement au contrat qui me lie à EADS mais à force de me dire que j'ai du temps devant moi, je finis par prendre la route avec 5 minutes de retard sur l'horaire habituel. Du coup, bingo! Au deuxième rond point je me retrouve dans un bouchon qui ne fait que 150 ou 200m mais qui compte tenu de la manière très particulière qu'ont les omanais d'aborder les "rounda points" il me faut dix bonnes minutes pour arriver à le franchir. Je vos parlerais un autre jour de cette fameuse méthode de franchissement des RP à l'omanaise.

Une fois sur l'autoroute qui va de Muscat à l'aéroport et donc à mon bureau la circulation se fluidifie et il redevient possible malgré la densité du trafic de rouler à 120 km/h. Soudain, au niveau de la bifurcation vers la Royal Air Force of Oman, un brusque coup de frein, tout à fait imprévisible et sans raison apparente. Raison qui finit par me sauter à la figure quelque fractions de secondes plus tard sous la forme d'un piéton qui ayant décidé de franchir la six voies avec terre-plein central c'est retrouvé prisonnier entre deux rangées de voitures  circulant à très vive allure! Il s'en est fallu de quelques dizaines de centimètre pour que ce garçon la finisse sous les roues de ma voiture ou de celle de mes prédécesseurs….

Arrivé au poste de garde de la porte principale (je vous précise qu'il y a trois enceintes successives qui se succèdent avant d'arriver au sein de seins) mon préposé habituel au contrôle de sécurité m'accueille avec un sympathique sourire et ne prend plus, depuis deux jours déjà, le soin de vérifier le contenu de mon cartable. Contrôle qui ne servirait par ailleurs à rien compte tenu du fait que ni moi, ni ma voiture ne sommes contrôlés. Au moment de franchir la barrière je vois ma secrétaire fantôme indienne qui du coup est tout comme moi en retard. Je lui propose donc de la prendre à mon bord pour effectuer les six ou sept cents mètres qui nous séparent du bureau mais cette dernière décline l'invitation préférant cheminer à pied en compagnie de sa collègue. Malgré mon arrivée un peu retardée, comme tous les matins c'est donc moi qui ouvre le bureau ;-)

En milieu de journée, enfin de matinée, le patron de l'unité vient me demander s'il me serait possible de faire demain matin vers huit heure une démonstration du progiciel à l'équipe en charge des hélicoptères car ils doivent très bientôt partir chez Eurocopter dans le cadre de la livraison de nouveaux hélicoptères flambant neufs! Je lui dit qu'il n'y a pas de problème sous réserve que mon accès Internet fonctionne avec un débit suffisant. Surprise quelques minutes plus tard je vois débarquer dans le bureau un, puis deux criquets qui impatient veulent déjà en savoir plus et en particulier, je ne vais pas rentrer dans des détails très techniques, s'il est possible de travailler avec ce progiciel "state of the art" à la manière d'après guerre…. Je leur dis que oui, bien sur qui peut le plus peut le moins mais que j'aimerais connaître leur motivation et que surtout il n'était pas nécessaire de dépenser plusieurs centaines de milliers d'euros (dont 150 000 pour ma seule présence pendant quatre mois) pour ce logiciel si c'est pour travailler "à l'ancienne". Je reste sur ma faim quand à leur réponse… Pas très étonnant dans ces conditions qu'ils soient cent cinquante pour entretenir une flotte qui vole moins en une année qu'un seul avion moyen courrier en Europe.

Je passe me servir un café avant de partir et je vois que le sachet de pois grillés et salés qu'un bienfaiteur avait déposé la ce matin est déjà vide! Décidément ils passent leurs temps à manger.

Au moment du départ mon rosbif en chef comme il se nomme lui même non sans un certain humour vient s'excuser et m'explique que demain je ne devrais pas me présenter au poste de garde avant huit heures. Mon deuxième laissez-passer provisoire expire en effet ce soir et le définitif bien qu'initialisé il y a un mois, n'est toujours pas prêt. Il essaiera donc de traiter le problème entre sept heures trente et huit heures. Je dois bien avouer que j'y crois à peine. Puis sans reprendre son souffle il enchaîne: enfin ça c'est si on peut venir travailler demain car un énorme orage est prévu et dans ce cas la route sera inondée, personne ne viendra et je te déconseille fortement de tenter de venir… Ha bon? Avec un ciel comme ça il se prépare une tempête?

Hummer_parkJe rentre à l'hôtel sans omettre de faire un stop chez le dealer Hummer et Cadillac quiDealer_hummer se trouve sur ma route. Say adore les Hummers et ici un H3 neuf ne vaut rien selon mes sources d'information. Le prix d'une laguna ou presque. Cela me semble si incroyable que je décide d'aller voir cela par moi même. La concession est malheureusement fermée mais il y a au moins déjà une dizaine de voitures neuves disponibles.  Arrivé à l'hôtel je fonce sur le site de la météo omanaise, sobre mais bien plus pratique que celui de Météo France. Et la ce qu'il me reste de mes cours de météo me font dire que si dans les prochaines douze heures il y a une tempête ici, je veux bien offrir le champagne à mes lecteurs qui en feront la demande écrite…MTO_IR_09_03_30_12UTC

MTO_VI_09_03_30_12UTCEn infra-rouge ou en visible, cela ne change pas grand chose...

Demain sera donc un autre jour…..

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Paris Muscat
  • Sans prétention, le journal de la vie d'un expatrié français au Sultanat d'Oman. Ecrit "au fil de l'eau" et sans relecture je prie mes fidèles lecteurs de pardonner les fautes et le style parfois un peu aléatoires.
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